Les directeur du centre hospitalier vient de prendre une décision lourde de sens pour les personnels du CHGR, en méprisant l’avis des élus, exprimés et votés par le conseil de surveillance: à savoir une baisse du nombre de RTT et du rythme d’avancement.

Les salarié(e)s sont toujours massivement opposés à ces mesures qui consistent à compenser les baisses de financement octroyées par le ministère, par des pertes de revenus des salariés eux-mêmes et des pertes de RTT synonymes des suppressions de postes de contractuels.
Nous soutenons les personnels mobilisés et dénonçons la casse de la sécurité sociale orchestrée par le gouvernement ainsi que la baisse des dotations budgétaires. La paupérisation et la précarisation de larges parties de la population induite par les politiques d’austérité a des conséquences toujours plus importantes en matière de suicides, d’addiction à l’alcool, de dépressions… Face à cela, nous avons besoin d’une politique de santé publique offensive et ambitieuse. Développer la psychiatrie ambulatoire, rénover les équipements et les bâtiments , mettre en oeuvre de nouveaux programmes de prévention et de soins, tout cela suppose des moyens financiers et humains en conséquence. Le coût social de la maladie et de la misère est de beaucoup supérieur à de mesquines économies d’échelle faites sur le dos des usagers, des patients et des personnels.