Les salariés de la ville de Rennes, victimes de l’austérité.
Outre les salariés de Cooper Standard, PSA, CRIJ, Espoir 35, Morry-Global qui subissent des difficultés liées aux politiques d’austérité nationales et locales ou à des projets industriels mercantiles priorisant les actionnaires aux salariés, des employés de la ville de Rennes en sont également victimes.
En effet, les employées des crèches en sous-effectif chronique doivent attendre 3 semaines pour qu’un remplacement d’arrêt maladie ou maternité soit effectué. Dans certaines crèches, il manque jusqu’à 9 salariées, ce qui nuit à leurs conditions de travail et à la qualité du service rendu, que les parents défendent logiquement.
D’autres services voient des postes détruits comme au Conservatoire ou au service des jardins alors que les surfaces à entretenir augmentent.
Pourtant, en parallèle, des subventions-cadeaux sont distribuées pour l’enseignement privé confessionnel ou pour le Carré rennais qui regroupe des entreprises comme Carrefour ou Allianz. Il s’agit donc de choix politiques, choix que nous condamnons.